Dernière mise à jour: 16 août 2022
On trouvera ici toutes les "rumeurs" concernant l'avenir. On voit apparaître de multiples informations concernant la "5ème génération" de sous-marins, qu'ils soient à propulsion nucléaire ou non. Il s'agit clairement de projets prévus pour la plupart pour après 2030. On trouvera aussi toutes les informations concernant l'exploitation civile du plancher arctique sous la banquise.
La construction de sous-marins de 5ème génération en composite ne débutera qu'après 2020. L'utilisation de ces matériaux permettrait de réduire la signature acoustique des nouveaux sous-marins, tant en ne réfléchissant pas les ondes ultra-sonores qu'en réduisant le niveau de vibration propre. L'entretien serait aussi simplifié, et la masse réduite. Une hélice expérimentale pourrait être essayée dès 2018.
Les sous-marins nucléaires de 6ème génération pourraient faire leur apparition d'ici 20 ans dans la flotte russe, selon le directeur du consortium OSK (26 mai 2018)
Voir le projet Khaski puis le projet Laïka
Voir le SSBN (SNLE) du futur
Voir le projet Arktur
Voir le mini-sous-marin Gorgon
Voir le projet Kalina
Voir le projet P750B Serval
Voir le projet Status-6, alias Kanyon
12 août 2018 La marine russe travaille depuis 2015 sur un projet de drone "tueur" de sous-marins dénommé Tsefalopod [Цефалопод], avec un budget d'environ 800 millions €
28 octobre 2018 Un drone sous-marin de grande autonomie est en cours d'étude. Il est destiné à la surveillance de la route maritime du Nord. Sa date de mise en service devrait avoir lieu vers 2022 - 2023. Il est issu d'une collaboration entre le bureau Lazurit et l'institut FPI
16 novembre 2018 dix sept modèles de drones sous-marins sont à l'étude en Russie
Voir le projet Skif
L'institut Kurchatov étudie nouveau mini-sous-marin biplace. Il devrait plonger jusque 2500 m et demeurer 12 h en plongée. Sa mise en service est attendue pour 2022 (annonce de décembre 2018)
Un article d'Ilya Kramnik de juillet 2017 fait le point sur l'avenir de la composante sous-marine russe. En voilà une très brève synthèse:
Le nouveau Plan d'Equipement des Forces Armées (GPV)s (GPV) 2018 - 2025 entrant en vigueur au premier janvier 2018 va sérieusement affecter les programmes les plus coûteux. Néanmoins, la flotte sous-marine va rester l'une des priorités.
La poursuite de la construction de sous-marins nucléaire stratégiques reste suspendue à la volonté politique de réduction des armements nucléaires, l'accord russo-américain SNV-3 (New START) s'achevant le 5 février 2021. Les cinq projets 955A Borey-A en cours de construction ont été financés par les plans (GPV) 2006 - 2015 et 2011-2020. La question du remplacement des Projets 667BDRM Delfin Delta IV reste donc en suspens.
Pour les sous-marins d'attaque [NB: l'article ne fait pas de différence entre les SSGN et les SSN], la marine dispose de 26 unités, dont seulement six à huit sont réellement disponibles, de six projets différents. Dans les années à venir, la marine ne devrait plus aligner que 10 sous-marins de l'époque soviétique, quatre projets 949A Antey Oscar II et six projet 971 Shchuka-B Akula. Mais la modernisation de ces sous-marins se révèle très coûteuse, au regard de leur durée de vie probable de 25 à 30 ans. Bien que non officialisée, la modernisation des projets 945 Barrakuda Sierra I est "suspendue", du fait des difficultés rencontrées avec leurs coques en titane. Ce qui risque d'entraîner aussi la remise en cause de la modernisation des deux projets 945A Kondor Sierra II. La modernisation de six à dix sous-marins et la mise en service des sept projets 885 / 885-M permettrait de disposer de 17 sous-marins, et d'en aligner à tout moment de 8 à 10. Ce qui est notoirement insuffisant pour assurer toutes les missions. La construction de deux à trois unités supplémentaires du projet 885M dans les années 2018 -2019 est envisageable, à un coût bien moindre que les premières unités.
Devant toutes ces difficultés, l'idée d'un plate-forme unique (projet Khaski) pour toutes les versions refait surface. Les SSGN, SSN et éventuels SSBN futurs disposeraient des mêmes équipements, de la même propulsion ... Les SSGN disposeraient par exemple des mêmes tubes verticaux que les SSBN, mais équipés de missiles aérodynamiques. La base du projet serait un SSN de 8 à 9000 tonnes, se déplaçant à 32 - 33 noeuds.
Les sous-marins à propulsion non-nucléaire vont se recentrer autour de 12 à 18 projets 636 et quelques Lada modifiés (de 6 à huit). Le projet Kalina n'est plus évoqué.
Fin de citation
Selon un expert russe cité en décembre 2018, la 5ème génération de sous-marins devrait faire son apparition d'ici 5 ans.