Dernière mise à jour: 27 juin 2020
Les différentes catégories ayant été examinées ci-dessus, il importe maintenant d’en faire une synthèse, pour en tirer des enseignements quant aux directions de développement adoptées. Et de la même manière de tenter de mettre en lumière les obstacles qui vont se dresser devant ces tentatives.
Figure 63 Total Parc / ligne 1992 – 2035
Depuis la disparition de l’URSS, le parc a fondu des deux tiers (199 en 1992, 60 en 2020). L’écart entre parc et ligne qui était resté constant entre 1992 et 1997 s’aggrave brusquement à partir de 1992 pour culminer entre 2013 et 2014, puis il amorce une lente remontée à partir de cette année. Sa valeur devrait atteindre un minimum vers 2028 – 2029.La déliquescence de la marine, dénoncée par le président Poutine à la suite de la catastrophe du K-141 Koursk en août 200, ne pourra, en terme d’effectif en ligne, cesser que treize ans après.
Figure 64 Total Parc / âge 1992 – 2030
L’âge moyen qui tourne autour de 12 ans jusqu’en 1998 progresse constamment jusqu’en 2019, avec une très légère baisse aux environs de 2017 – 2018. Ce n’est qu’en 2020 qu’il chute pour passer sous la barre des 20 ans. Il se maintiendra entre 15 et 20 ans jusque 2030.
Figure 65 Total Évolution du parc 1992- 2035 par catégorie
En début de période, mis à part les SSGN, toutes les catégories semblent faire jeu égal en terme de nombre. En 2035, la chute du parc de SSN est nette. SSBN et SSGN sont quasiment au même niveau Les SSK sont les plus nombreux.
Figure 66 Total : âge par catégorie 1992 – 2030
Pour l’âge, l’étude se limité à 2030, parce qu’au-delà, il ne fait que progresser. La catégorie des SSN est la plus touchée, avec une progression continue depuis 2003. C’est cette catégorie qui affecte le plus la moyenne générale.
Figure 67 Total pourcentage par catégorie 1992 – 2035
En pourcentage, on devrait donc avoir en fin de période une flotte composée de quasiment 40 % de SSK. SSGN et SSBN représentent environ 20 à 25 % du parc chacun. Les SSN descendent à 10% et les SSTN atteignent presque les 5%.
Figure 68 Total : Ratio par catégorie 1992 – 2035
La moyenne est ici fortement grevée par les SSN dont le taux en ligne dépasse tout juste les 20 % en 2014 et 2015. L’arrivée de sang neuf dans les autres catégories leur permet de ne jamais descendre en dessous des 50 %. La courbe des SSBN est révélatrice de l’importance accordée à cette composante pour l’entretien. Après un plus bas à 60% en 2002, elle demeure ensuite toujours au-dessus des 70 %.
Figure 69 Total : le poids de l'histoire
Quoiqu’il arrive, par le biais de modernisations, on retrouvera des unités de conception soviétique dans la marine russe jusqu’en 2035 au moins, où cette proportion s’élèvera tout de même à 20 % du parc. Le tout presque 40 ans après l’effondrement de l’URSS.
Il a pu paraître étonnant de partir de l’année 1992 pour débuter une étude prospective. Mais cette démarche souligne la révolution à laquelle la flotte sous-marine russe est confrontée. Finie la culture du nombre avec par exemple la série des 215 sous-marins de la classe 613 Whiskey, ou encore les mises en service de 9 SSBN par an en 1970 et 1971. Les considérations économiques ont pris le dessus, et cette composante doit dorénavant s’attacher à la qualité. L’impact en est considérable.
Le handicap de quatre façades maritimes va se maintenir. Si le forcing en Crimée a permis, au grand dam de la communauté internationale, de conserver un riche acquis en mer Noire, il n’en n’est plus de même en Baltique où la situation est pratiquement celle de l’avant deuxième guerre mondiale. En Caspienne jusque-là tranquille, l’arrivée de sous-marins iraniens, quelle que soit leur qualité, risque de changer la donne.
La recherche de bases à l’étranger a poussé la Russie à s’appuyer sur le régime syrien, et à s’installer de manière durable à Tartus. Si la route maritime du Nord fait l’objet de nombreuses attentions, avec le projet d’une base d’entretien de sous-marins à Dikson, il n’en reste pas moins que la route du sud par la Méditerranée est d’une importance vitale. Le détachement de sous-marins de la flotte de mer Noire dans cette zone, malgré le handicap de la Convention de Montreux régissant le franchissement des détroits turcs, en est une preuve bien claire.
Par contre, faute de moyens, la flotte du Pacifique n’est plus en mesure d’assurer une présence sous-marine continue sur l’arc qui va du débouché méridional du canal de Suez à la mer des Philippines.
La disparition de l’Union a aussi eu des conséquences non encore totalement maîtrisées sur le tissu industriel absolument incontournable pour un pays constructeur de sous-marins. Les pertes de compétence, alliées au faible niveau de revenu des ingénieurs et aux contingences qui leur sont imposées, vont encore lourdement peser. Le trou de production entre les dernières unités de l’ère soviétique et les premières unités russes a été accompagné par le départ en retraite ou vers d’autres horizons de compétences techniques innombrables. Les avantages de l’export en matière de sous-marin à propulsion non nucléaire sont en train de fortement s’éroder, devant le retard technique.
Le schéma d’organisation traditionnel avec bureaux d’ingénierie d’un côté et les chantiers de construction de l’autre a été conservé. Mais leur nombre s’est fortement contracté : seuls Malakhit et Rubin subsistent pour la conception de sous-marins armés, tandis que le nombre de chantiers de construction a été divisé par deux. Aujourd’hui seul le chantier Sevmash de Severodvinsk est en mesure de construire des sous-marins nucléaires. Les sous-marins à propulsion non nucléaire constituent l’exclusivité des chantiers de l’Amirauté à Saint-Pétersburg. Si l’avenir du premier cité paraît assuré grâce aux commandes d'état, celui du second va être moins clair avec le tarissement des ventes à l’étranger.
Ces deux chantiers se heurtent à un manque de main-d’œuvre qualifiée, les salaires proposés ne paraissant pas attrayants. Quatre cents postes sont vacants à Saint-Pétersburg, et Sevmash est obligé de recourir à des conscrits, les conditions de vie à Severodvinsk dans le grand nord ne se montrant pas attirantes. D’autant que l’industrie pétro-gazière se montre une redoutable concurrente dans ce domaine.
Ces chantiers procèdent à d’importantes modernisations de leur outil de production. Mais si les chantiers de l’Amirauté parviennent à tenir les délais annoncés, du fait de l’organisation mise en place pour répondre aux commandes étrangères passées, il n’en va pas de même chez Sevmash chez qui les glissements de livraison sont fréquents. Les constructions affectées ressortent tout autant du bureau Malakhit que du bureau Rubin.
De ce fait, les rythmes de construction annoncés pour ce dernier chantier dans les années à venir paraissent difficiles à tenir. Le plan de développement 2011 - 2020 est déjà en dehors des prévisions, et le futur plan (2018 - 2027) risque fort de l'être également.
Il s’agit probablement du domaine dans lequel l’évolution des usages passés est la plus lente. Les plus importants chantiers navals d’entretien, Zvezdochka à Severodvinsk, et Zvezda à Bolchoy Kamen (près de Vladivostok) affichent des retards d’exécution des travaux très conséquents. Les causes en sont multiples.
Les recours en justice sont fréquents dans ce domaine, signes d’un manque d’organisation structurel. Les conflits financiers ressortent souvent d’une incapacité de la marine à chiffrer avec précision les travaux d’entretien à entreprendre. Il semblerait qu’aucun schéma directeur général n’ait existé auparavant, alors que les échéances d’arrêt technique sont bien connues : dix ans pour les entretiens majeurs, trois ans et demi pour les entretiens intermédiaires. Ce n’est qu’en mars 2020 que le haut commandement de la flotte s’est doté d’un organisme de suivi des constructions et des entretiens / modernisations.
Les retards de paiement de l’état, ajoutés à une corruption latente, compliquent encore l’affaire, sans oublier là encore le manque criant de main d’œuvre. L’importante modernisation du chantier Zvezda pour une production civile s’accompagne d’un programme tout aussi important de réalisations sociales (logements, approvisionnements pour la vie quotidienne, distractions…) pour attirer et fidéliser une main d’œuvre bien délicate à trouver pour des régions peu attrayantes par leur cadre de vie.
Si ces chantiers ont entrepris eux-aussi des travaux de modernisation, il leur reste encore à se pencher sur l’équipement en docks flottants. En effet, ces dernières années, trois d’entre eux ont coulé, dont deux au cours de manœuvre de sortie de cale. Ce qui va peser sur les délais de réalisation des Arrêts Techniques Intermédiaires (ATI), surtout en flotte du Nord.
Pour souligner encore ces difficultés, on constate que c’est le chantier Nerpa, pourtant moins bien équipé, qui se charge d’Arrêts techniques majeurs des classe 971. Il est aussi prévu de confier les ATM des trois classe 955 Borey et du premier classe 885 Yasen à Sevmash, le chantier Zvezdochka devant même retarder le déchargement du combustible nucléaire du sous-marin d’intervention profonde Losharik accidenté en juillet 2019, du fait de travaux plus urgents.
Récemment, un bloggeur soulevait l’insuffisance du suivi de l’état des perturbations engendrées par les sous-marins au cours de leur vie opérationnelle, et dénonçait une carence importante dans ce domaine au cours des arrêts techniques.
Enfin, les atermoiements de modernisation d’unités à l’arrêt depuis de nombreuses années viennent compliquer tout ce schéma. C’est le domaine majeur dans lequel la marine et les industriels concernés vont devoir porter leurs efforts. La disponibilité d’un nombre beaucoup plus réduit d’unités en est à ce prix. La révolution des esprits dans ce secteur va être intéressante à suivre.
On évoquera ici quelques systèmes phares, une étude complète dépassant le cadre volontairement circonscrit étudié ici.
L’évolution vers une modernisation ne semble pas se faire sans de multiples accrocs. Mais d’un autre côté, l’industrie est capable d’apporter des solutions originales pour donner un avantage tactique aux sous-marins.
L’explosion d’une torpille 65-76 de 650 mm qui a entraîné la perte du K-141 Kursk en 2000 semble avoir servi de révélateur de l’état de déliquescence du soutien dans ce domaine. Les solutions techniques retenues à l’époque soviétique semblent passées de mode, en s’orientant vers des armes plus aisées à mettre en œuvre et présentant moins de risque lors de leur conservation à bord.
L’importance accordée aux missiles aérodynamiques lancés de tubes lance-torpilles ou de tubes spécifiques s’effectue de fait au détriment des torpilles classiques qui montrent encore un grand retard. Une nouvelle évolution de la torpille super-cavitante, la Khishnik est à l’étude Le passage des missiles balistiques à ergols liquides aux missiles balistiques à ergols solides est laborieuse, aucun exercice majeur de type Grom ayant entraîné la mise en œuvre de missiles Bulava, probablement pour des raisons de coût. La bascule définitive devrait avoir lieu vers 2035.
La volonté de contournement des défenses ABM de l’adversaire américain pousse la Russie à trouver des solutions originales avec des missiles hypersoniques, mais aussi une méga-torpille à propulsion nucléaire, la Poseïdon. Leur nombre annoncé (de 30 à trente-cinq) indique qu’outre les deux porteurs connus (Belgorod, Khabarovsk), une série de plusieurs sous-marins de la classe 09853 serait dans les cartons. L'emploi de cette arme soulève encore beaucoup d’interrogations.
La capacité à lancer des missiles balistiques ou aérodynamiques en surface reste l’une des capacités cultivées par la marine russes pour les sous-marins à propulsion nucléaire. Leur récente dotation en roquettes spécialisés leur permet de créer des polynies artificielles dans la banquise, ce qui leur permet d’échapper à tout pistage aérien ou satellitaire en attendant l’ordre de tir.
L’acoustique est également un domaine d’intérêt : une percée semble avoir été faite dans le domaine de sonars conformes des unités de la classe 885M Yasen-M. Sont également évoquées des recherches sur des revêtements de masquage acoustiques à composants piézo-électriques. Une nouvelle génération de leurres acoustiques dérivants est en cours de déploiement, tout comme un original système de brouillage des liaisons radio des bouées acoustiques.
Un système anti-torpille déjà présent sur des unités de surface est en cours d’adaptation au tir sous-marin.
Ces réalisations ont entraîné des regroupements d’industriels en grappes de compétence, pour tenter, autant que faire se peut, de ne faire appel qu’à des composants d’origine nationale.
La qualité impose dorénavant un personnel de haut niveau technique qu’il convient de recruter, former et fidéliser.
Pour la première fois, un amiral russe a fait des déclarations sur la solde des sous-mariniers, notamment en flotte du Nord qui seraient parmi les mieux payés des forces armées. Mais cela ne semble pas suffisant notamment pour les équipages de sous-marins nucléaires dont les familles doivent accepter de vivre dans un environnement difficile : hivers rigoureux, sans lumière solaire une partie de l’année, villes fermées à l’approvisionnement quelque fois compliqué, logements et infrastructures dégradées (centrales de chauffage notamment).
D’où l’effort récent de réhabiliter des logements dans ces bases et d’en construire de nouveaux. Reste à savoir si cela sera suffisant quand l’on compare cet environnement à celui offert par l’industrie pétro-gazière à ses employés. Un parallèle entre Polyarniy et Nizhnevartovsk (capitale du pétrole sibérien) est saisissant.
Figure 69 Poliarnyy, photo de Barents Observer
Figure 70 Nizhnevartovsk
Que peut-on en conclure ?
Trois axes d’action majeurs sont identifiés :
- Modernisation de l’outil, avec la mise en service d’unités plus performantes
- Volonté affichée du contournement des défenses ABM mises en place par les USA, avec une dilution probable dans l’espace maritime de moyens de dissuasion stratégiques et/ou préstratégiques, et la création de nouvelles armes (torpille Poseïdon, missiles hypersoniques…) ;
- Maintien d’une forte présence en mer Méditerranée, pendant sud de la route maritime du Nord.
Cependant, de multiples défis restent à relever.
La défense des bastions traditionnels (mer de Barents, mer d’Okhotsk) est rendue plus délicate du fait du changement climatique, qui expose en peu plus les SSBN au pistage de l’adversaire.
Le détachement continu d’unités dans l’arc sud du canal de Suez – zone Pacifique n’est plus assuré, faute de moyens.
Les nouvelles unités sont livrées au compte-gouttes, avec de multiples retards, et celles qui le sont à temps ne bénéficient toujours pas des dernières technologies de prolongation d’autonomie en plongée.
Certains choix faits peuvent s’avérer critiquables, avec la construction de sous-marins très onéreux (Yasen), le lancement de modernisations d’unités de conception soviétique qui traînent en longueur, la persistance dans la construction d’une classe mal née.
Le cauchemar de la logistique va perdurer avec la coexistence de pas moins de quatorze classes différentes de sous-marins à propulsion nucléaire et de huit pour les classiques, réparties entre quatre façades maritimes très éloignées les unes des autres. D’autant que visiblement la marine a tardé à prendre à bras le corps le suivi des travaux, et que les chantiers d’entretien n’ont pas encore fait leur révolution culturelle pour une approche davantage en phase avec une flotte nécessairement plus réduite.
Cette multiplicité de classes va également grever lourdement la formation et l’entraînement des équipages dont la mobilité entre unités restera complexe. Qui plus est, la concurrence croissante des industries pétro-gazières et minières qui offrent de meilleurs environnements socio-économiques constituera une menace accrue pour le recrutement et la fidélisation des personnels.
La Flotte avance donc encore avec difficulté vers une logique de qualité. La suractivité actuelle pourrait n’être qu’un feu de paille, car les nuages à l’horizon vont se renforcer. L’anémie de l’économie russe, avec les contrecoups de la COVID-19, de la chute du prix du pétrole et le financement du conflit en Syrie (et en Libye ?) va contraindre les ressources disponibles. Certes, aujourd’hui, l’activité redouble, mais ce sursaut s’effectue en employant au maximum les unités encore en ligne, ce qui ne peut qu’accélérer leur usure. Usure qui pourra difficilement être corrigée du fait de l’encombrement des chantiers d’entretien qui se voient aussi confier la charge de la modernisation des unités datant de l’ère soviétique.
Un dernier élément à prendre en compte à l’heure où ces lignes sont écrites est celui de l’avenir des institutions, et le résultat de la consultation électorale prochaine, sur la modification de la Constitution. Le rejet des options proposées qui conduirait le président actuel à renoncer à briguer de nouveaux mandats pèsera sur l’avenir des schémas de développement.
~ o O o ~
Nom |
ASA* |
Flotte |
K-561 Kazan |
2020 ? |
Nord |
K-562 Novosibirsk |
2020 |
Pacifique |
K-571 Krasnoyarsk |
2021 |
Pacifique |
K-564 Arkhangelsk |
2022 |
Nord |
K- ? Perm |
2023 |
Pacifique |
K- ? Ulyanovsk |
2023 ? |
Nord |
01167 |
2027 |
Pacifique |
01168 |
2027 |
Nord |
* prévisions
Nom |
ASA* |
Flotte |
Knyaz Oleg |
Décembre 2020 |
Pacifique |
G. Suvorov |
2021 |
Nord |
I. Aleksandr III |
2021 |
Pacifique |
Knyaz Pozharskiy |
2022 |
Nord ? |
6 |
2026 |
|
7 |
2027 |
|
* prévisions
Nom |
Sur cale |
Lancé |
En service |
Volkhov |
28/07/2017 |
Printemps 2020 |
2020 |
Magadan |
2019 |
2020 |
2021 |
Ufa |
2019 |
|
2021 |
Mozhaysk |
|
|
2022 |
PAC 6 01619 |
|
|
2022 |
Balt 1 01620 |
|
|
2023 |
Balt 2 01621 |
|
|
2023 |
Nom |
ASA* |
Flotte |
B-586 |
25/11/2021 |
Pacifique |
B-587 |
25/11/2021 * |
Nord |
4 |
2025 |
|
5 |
2027 |
|
*estimation
Ne sont mentionnés ici que les sous-marins présents dans les chantiers.
K-328 Leopard Construit en 49 mois. Immobilisé depuis 2011 au moins. Retour annoncé en 2021 ?
K-461 Volk Construit en 49 mois. Immobilisé depuis 2014 au moins. Retour annoncé en 2018 (très peu probable, car modernisation entamée après le Leopard ci-dessus)
K-391 Bratsk Construit en 21 mois. Immobilisé depuis 1998. Retour attendu entre 2019 et 2022
K-295 Samara Construit en 21 mois. Immobilisé entre 2007 et 2013. Retour attendu entre 2019 et 2022
K-239 Karp Construit en 62 mois. Immobilisé depuis 1994. Le retour en service était annoncé pour 2016, mais tous les travaux semblent avoir été suspendus
K-276 Kostroma Construit en 42 mois. Immobilisé depuis 2014. Devait rallier en 2017. Avancement des travaux inconnu (suspendus ?)
K-132 Irkutsk Construit en 43 mois. Immobilisé depuis 1997. Retour annoncé en 2021.
K-442 Chelyabinsk Construit en 43 mois. Immobilisé depuis 2008 au moins. Retour en service annoncé en 2023.
K-331 Construit en 12 mois. En attente depuis septembre 2012. Dans forme couverte du chantier en mai 2019
B-336 Pskov
B-534 Nizhniy Novgorod
K-560 Severodvinsk
K-410 Smolensk
K-266 Orel
B-138 Obninsk
K-157 Vepr (retour fin juin 2020)
K-335 Gepard
K-535 Yuriy Dolgoruki
K-18 Kareliya
K-84 Ekaterinburg
K-114 Tula
K-407 Novomoskovsk
B-459 Vladikavkaz
B-471 Magnitogorsk
B-177 Lipetsk
B-800 Kaluga
B-806 Dmitrov
B-261 Novorossiisk
B-237 Rostov Na Danu
B-262 Stariy Oskol (retour en juin 2020)
B-265 Krasnodar
B-268 Velikiy Novgorod
B-271 Kolpino
B-394 Nurlat
B-187 Komsomolsk Na Amure
B-190 Krasnokamensk
B-345 Mogocha
B-464 Ust-Kamchatsk
B-494 Ust-Bolcheretsk
B-274 Petropavlovsk-Kamchatskiy (en attente à Kronstadt)
K-456 Tver
K-186 Omsk
K-419 Kuzbass
K-550 Aleksandr Nevskiy
K-551 Vladimir Monomakh
K-44 Ryazan
Génération |
SSBN |
SSGN |
SSN |
1ère |
658 Hotel 701 |
659 675 |
627 / 627A 645 |
2ème |
667A 667AM 667B 667BD 667BDR 667BDRM |
661 670 06704 670M 667AT 667M |
671 671V 671K 671RT 671RTM / RTMK |
3ème |
941 |
949 949A |
705 705K 685 945 945A 971 |
4ème |
955* 955A |
885 885M 09851 |
|
5ème |
|
|
545 Laïka |
* Les sous-marins de cette classe seraient plutôt à classer dans une génération 3+, de par leur emprunt de composants de sous-marins de la 3ème génération.
SSK |
Remarques |
641 |
Hybride parallèle |
641B |
Hybride parallèle, suite détection acoustique améliorée |
877 |
Hybride série, double coque |
636 |
Hybride série. Double coque. Lance-missiles pour les 06363 |
677 |
Hybride série. Une coque et demi |
Kalina |
? Semble abandonné |
Russe |
OTAN |
611 |
Zulu |
613 |
Whiskey |
617 |
Whale |
627 Kit |
November |
633 |
Romeo |
636 |
Improved Kilo |
641 |
Fox-trot |
641B Som |
Tango |
651 |
Juliett |
661 Anchar |
Papa |
667A / AU Navaga / Nalim |
Yankee I |
667AM Navaga-M |
Yankee II |
667AT Grusha |
Yankee-Notch |
667B Murena |
Delta I |
667BD Murena-M |
Delta II |
667BDR Kalmar |
Delta III |
667BDRM Delfin |
Delta IV |
667M Andromeda |
Yankee Side-car |
670 Skat |
Charlie I |
670M Chayka |
Charlie II |
671 Yorsh |
Victor I |
671RT Semga |
Victor II |
671RTM / RTMK Shchuka |
Victor III |
675 |
Echo II |
677 Lada |
Petersburg |
705 Lira |
Alfa |
877 Paltus |
Kilo |
885 Yasen |
Severodvinsk |
885M Yasen-M |
Kazan ? |
941 Akula |
Typhoon |
945 Barrakuda |
Sierra I |
945A Kondor |
Sierra II |
949 Granit |
Oscar I |
949A Antey |
Oscar II |
955 Borey |
Dolgoruki |
955A Borey-A |
|
971 Shchuka-B |
Akula |