Classe 633 [Проект 633]

 

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Dernière mise à jour:

1er mars 2025

S-37

I. Prémices du projet

La classe 613 a connu tout au long de sa production une modernisation continue. Néanmoins, à partir de la 5ème année de construction, il est devenu clair qu'une modernisation de fond devait être entreprise. Cette évolution devait augmenter l'immersion maximale, la profondeur de lancement maximale des torpilles, le nombre de tubes lance-torpilles ainsi que la dotation de ces armes, l'autonomie et la distance franchissable, la vitesse au schnorchel, tout en améliorant la suite électronique.

 

II. Réalisation

Jusqu'à la fin de l'année 1954, le commandement de la flotte prépare le cahier des charges d'une modification profonde de la classe 613. Il transmet un pré-projet au SKB-112 (par la suite Lazurit) le 10 avril 1953. Le SKB-112, déjà engagé dans la préparation des documents techniques de la classe 613 pour la Chine, avait aussi en charge les plans des projets 655, 648 et 657 [projets qui ne verront jamais le jour]. C'est pourquoi il reçut un renfort de la part du TsKB-18 (par la suite Rubin).

Fin 1955 deux pré-projets sont prêts, l'un suivant à la lettre les demandes du cahier des charges du commandement de la Flotte, l'autre, dénommé I-633 (I pour initiative), découlant d'une initiative du SKB-112 pour améliorer ce cahier des charges. Ils sont transmis au commandement de la flotte et au ministère de la construction navale, qui optent pour la classe amélioré.

La construction de 56 unités fait l'objet de la décision n° 1454-808 du conseil des ministres de l'URSS du 9 août 1955. Le SKB-112 élabore l'année suivante la documentation technique qui est examinée et approuvée le 15 août 1956 par la décision n° 1117 - 580 du conseil des ministres de l'URSS. L'ensemble des liasses de plans est achevé en décembre de la même année.

Les missions qui sont prévues pour ce projet sont des missions classiques pour l'époque:

   - attaque à la torpille des navires marchands ou de combat sur les lignes de communication ou à proximité des bases de l'ennemi

   - missions de renseignement

   - mouillage de mines par les tubes lance-torpilles dans les mêmes environnements que les attaques à la torpille.

 

III. Description

Tout comme la classe 613, la classe 633 présente une double coque. La coque épaisse est divisée en sept tranches. Trois d'entre elles, les 1 3 et 7 constituent des tranches refuge résistant à 20 kg/cm² . Les tubes lance-torpilles se situent dans les tranches extrêmes (1 et 7), le central en tranche 3, les batteries et locaux vie les tranches 2 et 4, les tranches 5 et 6 étant réservées à l'énergie propulsion (respectivement moteurs Diesel et électriques).

Mais par rapport à son prédécesseur, le nouveau sous-marin:

   - plonge au maximum à 300 m au lieu de 200

   - peut lancer des torpilles jusque 80 m, au lieu de 30

   - possède 8 tube lance torpilles au lieu de 6

   - peut emporter 14 torpilles au lieu de 12

   - dispose d'une autonomie de 60 jours, au lieu de 30

   - présente une distance franchissable supérieure de 20 % (1000 N)

   - peut naviguer au schnorchel jusque 10 nds, au lieu de 5,5

et dispose enfin d'équipements radio-électroniques plus récents.

 

    3.1 Coque

La coque épaisse est réalisée pour la première fois en URSS en acier à haute résistance AK-25 du TsNII Prometey, que l'on retrouve par la suite dans tous les programmes importants. Divisée en sept tranches, elle est constituée de cylindres (Ø 5300 mm à hauteur du central, 4900 pour les autres), et de forme conique tronquée aux extrémités.

La coque externe est en acier soudé.

Les résistances calculées face à une explosion nucléaire de puissance moyenne sont de:

- 1600 m sur la coque épaisse et de 1100 à 1600 m sur les caisses des ballasts principaux, pour une explosion sous-marine

- 1350 à 1850 m pour les caisses de ballast et 1900 m pour les superstructures, face à une explosion aérienne.

Les différentes tranches sont les suivantes:

Tranche 1 ou tranche torpilles : on y trouve 6 tubes lance-torpilles de 533 mm, les stockages des mines ou torpilles de réserve, le panneau d'embarquement des torpilles, 13 couchettes, les mécanismes de barres de plongée avant et du cabestan, le poste de secours de soufflage des ballasts , (la caisse d'assiette avant ?)

Tranche 2 ou tranche accumulateurs avant: elle inclut le groupe d'accumulateurs avant, une caisse d'eau distillée, la chambre du commandant, deux chambres à deux places, le carré officiers, le PC radio, un coin toilette, l'automate de la batterie, 5 bouteilles d'air HP et la caisse à eau douce

Tranche 3 ou tranche du Central: on y trouve les consoles radar, sonar ainsi que le poste du navigateur, avec leurs équipements associés, les barres du gouvernail et des barres de plongée, la commande la ventilation, le réglage d'assiette, les commandes des réseaux d'air BP et HP, la direction de lancement de torpilles, le régulateur de tension et le compas gyroscopique

Sous le central, sont installées les systèmes d'assèchement et de vidange des cales, la pompe hydraulique, le loch, une partie des vivres réfrigérés, le local du chiffre, des WC, les caisses à eau douce et à eau grise

Au dessus du central, dans le kiosque, les commandes des mâts portant les différents équipements (périscopes, radio, radar ..)

Tranche 4 accumulateurs arrière: sont installés dans cette partie le 2ème groupe d'accumulateurs, une caisse à eau distillée, un poste équipage avec 20 couchettes, trois bouteilles d'air HP, un coin toilette / douche, l'automate de la batterie, le poste de commande des moteurs Diesel et une caisse à huile.

Tranche 5 ou tranche des Diesel: on y trouve les deux moteurs Diesel 37D avec leurs mécanismes auxiliaires, les commande de ligne d'arbre, le deuxième poste de commande des moteurs Diesel, le compresseur d'air électrique, les ventilateurs d'air et des locaux batterie, la frigo air, les caisses à huile alimentaires et de réserve, les caisses de carburant pollué et des eux sales.

Tranche 6 ou tranche des moteurs électriques: elle regroupe les deux MEP PG-101 et leur panneau de commande, les deux moteurs électriques silencieux PG-103 et leur panneau de commande, les commandes de ligne d'arbre et des coupleurs, les caisses à eau polluée et à eux noire

Tranche 7 ou tranche torpilles arrière: sont installés dans cette dernière tranche les TLT arrières, les racks de stockage de torpilles, le panneau arrière, quatre couchettes, la pompe de cale 2P-1, un WC, la caisse d'assiette arrière, la caisse du collecteur incendie et une caisse à eau douce.

Les parties mobiles des gouvernails et barres de plongée sont soudées, de forme hydrodynamique et du type compensé. Elles sont commandées depuis le Central via un système hydraulique. Seules les barres de plongée arrière disposent d'un système électrique de manoeuvre de secours, le basculement s'effectuant depuis le Central. En surface, le safran du gouvernail est commandé depuis le kiosque (la baignoire?) par un dispositif mécanique relié au Central.

Tous les équipements sont installés sur des plots élastiques pour réduire le bruit rayonné.

 

    3.2 Propulsion / Sécurité

La propulsion est exclusivement Diesel en surface ou au schnorchel, électrique en plongée (hybride parallèle).

Deux lignes d'arbre, entraînées en surface ou au schnorchel par deux moteurs Diesels 37D de 2000 Cv unitaire. En plongée, deux types de moteurs électriques sont utilisés, les PG-101 de 1350 CV pour la propulsion rapide, les PG-103 de 50 Cv pour la propulsion silencieuse. Ces moteurs sont embrayés sur les lignes d'arbre à l'aide de manchons pneumatiques.

Les deux hélices sont protégées par des anneaux. Elles sont à 6 pales fixes à pas variable, d'un diamètre de 1,6 m et à faible bruit. Une tentative d'installer des hélices à 4 pales, menée sur le S-351, s'est révélée infructueuse.

Les moteurs Diesel sont commandés depuis un pupitre situé en tranche 4 ou un autre pupitre situé en tranche 5. Les moteurs électriques sont commandés depuis un pupitre situé en tranche 6, tout comme les coupleurs.

Les capacités en carburant sont de 144,03 m3 en caisses, et 155,12 m3 en ballasts.

Deux batteries de 112 éléments 46SU chacune fournissent l'énergie nécessaire en plongée. Elles sont rechargeables en 64 minutes, avec un électrolyte à 50 ° C.

L'adoption possible de batteries zinc-argent 30/2 et de MEP de 4000 Cv est étudiée, portant la vitesse maximale en plongée à 24 nds et l'autonomie à 700 N à la vitesse de 2 nds. Elle n'est pas retenue.

Avec la même ensemble propulsif que la classe 613, la vitesse maximale reste identique, malgré un accroissement du tonnage de plus de 270 t. Ceci résulte d'une meilleure hydrodynamique notamment.

Les locaux sont dotés d'un système d'arrosage eau/ mousse BPL-52 actionnable à distance.

 

   3.3 Armement

8 tubes lance-torpilles de 533 mm avec une dotation totale de 14 engins. Les 6 tubes avant sont installés en deux rangées parallèles à l'axe vertical. Les deux tubes arrière sont symétriques par rapport à l'axe horizontal avec un angle d'ouverture de 3° sur l'extérieur dans le plan vertical.

L'embarquement des torpilles pouvait s'effectuer en 10 h pour la dotation complète. Neuf heures étaient nécessaires pour embarquer 28 mines (16 en tubes et 12 sur les racks), en remplacement des torpilles. Une dotation mixte était possible.

 

    3.4 Équipements

Le sous-marin est équipé d'un sonar MG-200 ARKTIKA-M. Il est associé à une DLT Leningrad-633 fournissant des solutions de tir jusqu'à une distance de 18,5 km. Cette DLT est complété de l'UPM-E pour la mise en oeuvre des gyros des torpilles, et du PUG pour le réglage de leur immersion d'attaque.

 

  3.5 Équipage

L'équipage est de 52 hommes, dont 9 officiers. Il dispose de 55 couchettes, installées au maximum dans des locaux dédiés. Chaque personne à bord dispose de 0,8 m² et de 9 m3.

La quantité d'eau disponible par jour atteint 8,5 l. La cambuse est équipée de frigos vivres pour le stockage de produits frais.

Un conditionneur d'air K-5 et une ventilation améliorée, notamment lors de la navigation au schnorchel, rendent les conditions de vie moins difficiles.

L'évacuation à l'aide d'un appareil respiratoire individuel (ISP) est possible jusque 120 m depuis les TLT équipés à cet effet. Cette évacuation est aussi possible depuis le Central et le kiosque utilisé comme système de sassage, mais jusqu'à 100 m.

Pour la première fois, l'évacuation est possible depuis le panneau arrière à l'aide d'une cloche de plongée jusque 200 m.

 

IV. Construction

Les 20 unités construites l'ont toutes été au chantier n° 112 Krasnoe Sormovo, à Gorky. Le premier, le S-350, est mis sur cale le 22 octobre 1957. Le dernier, le S-57, est admis au service actif le 27 décembre 1961. Au total, sept unités sont mises en service en 1959, sept en 1960 et les 6 dernières en 1961.

Pour le transfert par les voies d'eau intérieures, une barge spéciale (projet 768) est commandée le 10 octobre 1956.

Le plan établi prévoit que les premiers essais constructeurs s'effectuent sur place, à Gorky. Les sous-marins sont ensuite transférés en mer Noire par la barge du projet 768, où les essais sont achevés. Une fois l'admission au service actif prononcée, le sous-marin gagne alors la flotte du Nord, le plus souvent par les voies d'eau intérieures. Néanmoins, à l'instar des S-351 et S-352, le passage par la Méditerranée est une autre possibilité. Ces deux sous-marins sont les premiers sous-marins soviétiques à franchir les détroits turcs en août 1960.

 

V. Entretien / modification / modernisation

 5.1 Entretien

L'échéance des IPER / SR (Sredniy Remont) respecte globalement l'échéance des 10 ans, avec des valeurs comprises entre 8 et 12 ans. Deux exceptions avec 24 ans pour le S-36, qui s'explique par sa longue période de réserve, et le S-37 qui attend 16 ans sa première SR, la seconde intervenant 9 ans après.

Le chantier majoritairement retenu pour ces SR est le KMOLZ de Kronstadt. On trouve à une occurrence le SRZ-35 de Rosta, et le SRZ-13 de Sebastopol.

L'appel au chantier Tosmare et au SRZ-13 précèdent le plus souvent une modification pour l'export (Syrie, Algérie, Bulgarie...).

 

 5.2 Modification / modernisation

A priori, d'après les photos, on peut noter plusieurs évolutions:

- une avec la base du téléphone acoustique MG-15 Sviyaga-1 surmontée de la base de l'intercepteur sonar MG-13M Svet-M

- une avec le même équipement, et en plus la base du sonar passif MG-10 Feniks, disposition que l'on retrouve sur les classes 641.

 On note aussi la présence d'un célérimétre sur l'avant du massif (MG-17 Beresta?)

 

VI. Service

La durée de service moyenne s'établit à 11,6 ans, avec des minima et maxima respectifs de 6,56 et 32,26 ans. Le taux de présence en ligne (pour ceux dont on connaît les éléments) est de 78,6 %.

 

 6.1 Flottes utilisatrices

Dans le rôle opérationnel, tous ces sous-marins ont été affectés à la flotte du Nord. Leur affectation à d'autres flottes résultait soit de la transformation en sous-marins d'essai, soit de remise à des marines étrangères.

Un seul, le S-37, est réellement resté dans son rôle opérationnel, après avoir été modernisé en projet GERTs 633 [Герц-633] (pose d'un revêtement anéchoïque pour réduite la signature acoustique).

Année

Nombre

Flotte de destination

Observations

1965

2

Baltique

Pour l'Egypte

1966

4

Baltique

Pour l'Egypte

1

mer Noire

Pour essais

1970

1

mer Noire

Pour essais

1

mer Noire

Pour la Bulgarie

1976

1

mer Noire

Pour essais

1977

1

mer Noire

Pour essais

1979

1

Baltique

Pour l'Algérie

1980

1

mer Noire

Pour la Bulgarie

1

mer Noire

Réserve, puis Baltique en 1985 puis Syrie

1

Baltique

Pour l'Algérie

1981

1

mer Noire

Pour la Bulgarie

1982

1

mer Noire

Service opérationnel

1

Baltique

Pour la Syrie

1

Baltique

Pour l'Algérie

 

   6.2 Unités de rattachement

Pendant les essais, ils sont rattachés pour la majorité à la 153ème brigade autonome de sous-marins de flotte de mer Noire, basée à Feodosiya, ou pour quelques uns à la 104ème brigade autonome de sous-marins de la même flotte, basée à Gorky.

Pour la partie opérationnelle, ils sont tous dépendants de la 96ème brigade de sous-marins de flotte du Nord, subordonnée à la 33ème diviziya de sous-marins puis à la 4ème escadre de sous-marins après 1961. Pour le S-37 qui aura la plus longue carrière entre flotte du Nord et flotte de mer Noire, on peut noter aussi la 155ème brigade 14ème diviziya de sous-marins et la 475ème division autonome de sous-marins.

 

  6.3 Nombre de missions opérationnelles accomplies

Ces sous-marins ont accompli au moins 33 missions opérationnelles et 3 permanences opérationnelles

 

  6.4 Missions particulières

Les premières missions opérationnelles connues se déroulent au large de la base de Holy Loch, en Écosse, le plus souvent dans un schéma zone Île Jan de Mayen Île aux Ours Grande-Bretagne. La cible recherchée est bien entendu le pistage des SNLE de l'adversaire probable.

On retrouve aussi des sous-marins de ce type dans des missions en Méditerranée entre 1960 et 1968.

 

 6.5 Distinctions / décorations

A priori, aucune connue pour un sous-marin.

Le commandant du S-38 est décoré de l'Etoile Rouge suite à une mission de son sous-marin en Méditerranée entre juin et décembre 1967, avec une période d'entretien menée au chantier Tosmare de Liepaja.

 

 6.6 Accidents / pertes au combat

Aucune perte n'est à imputer au projet lui-même. Mais l'explosion du B-37 (projet 641) le 11 janvier 1962 à Ekaterinskiy endommage très gravement le S-350 pour lequel il faut reconstruire les tranches 1 et 2. Cette réparation n'est pas satisfaisante, et le S-350 est très rapidement limité à l'immersion maximale de 80 m, avant d'être transformé en unité d'essai (classe 633L) pour l'étude des écoulements et des formes des massifs des sous-marins futurs.

 

 6.7 Défauts mis en lumière

Ce sous-marin reste tout de même très rustique, avec un bruit rayonné important.

 

 6.8 Evolution du parc

   6.9 Numéros tactiques (Bortoviy Nomer):

Pour la définition exacte de cette appellation, voir à la fiche Numéro tactique

Numéro

Flotte

Date

Unité

052

Nord

1965

?

15

Nord

1969

S-128

202

?

?

?

204

mer Noire (passage détroits turcs)

1960 (août) 

?

222

Nord

1981

S-37

266

Nord

1980

S-101

283

 

 

S-4

619

Nord

1967

?

631

? (En Méditerranée)

1968

?

665

Nord, Vidyaevo 49ème brigade 9ème escadre

1972 -1975

?

711

?

?

?

914

Nord

1961

S-350

919

Nord

1960

S-354

933 ?

Nord

1962

?

963 ?

Nord

1962

?

 

6.10 Service dans les marines étrangères

Il convient de distinguer ici les unités construites en Union Soviétique de celles construites à l'étranger.

 

   6.101. Unités construites en URSS

Pays

Nombre

Sous-marins

Algérie

4

S-28 (1982), S-7 (1983). Age moyen: 20,84 ans

Bulgarie

4

2 lots - 1er: S-57 (1972), S-212 (1973). Âge moyen d'environ 9 ans. 2ème lot: S-38 (1983), S-36 (1986). Âge moyen 22 ans

Égypte

6

1966: S-32, S-34, S-354 - 1967: S-351, S-352, S-353. Age moyen: 7,03 ans

Syrie

3

1986: S-53, S-101 1987: S-4. Age moyen: 25,16 ans

 

   6.102 Unités construites à l'extérieur de l'URSS

Sur la base des plans fournis par l'URSS, la Chine a construit 12 unités dénommées type 031[3 pourraient avoir été construits en URSS, les 9 suivants montés en Chine, à partir de sections fournies par l'URSS], sous le code Izdelie 6603. Par la suite ce pays a construit 71 unités d'une version améliorée dite type 033, parmi lesquelles 7 fournies à la Corée du Nord et 4 à l'Egypte. La Corée du Nord en aurait construit 15 (16?) de son côté.

 

VII Retrait du service opérationnel

   7.1 Causes

Le retrait du service opérationnel est de fait assez rapide, sauf pour une unité, le S-37. Ce retrait est semble-t-il la conséquence de l'orientation vers le large de la marine soviétique, et l'apparition de sous-marins plus endurants, comme les classe 641. Le faible saut technologique par rapport à la classe 613 produit en très grand nombre (215 exemplaires!) le dessert également.

 

   7.2 Dates

Le dernier est finalement rayé du service actif le 1er décembre 1987, avant sa remise à la Syrie. Toutes les autres unités ont été soit remises à des pays étrangers, soit transformées en projets expérimentaux.

 

   7.3 Emploi auxiliaire

Aucun n'est transformé directement en auxiliaire. Il faut attendre pour cela qu'ils aient été utilisés sous une forme modifiée pendant une longue période, avant que cet emploi n'apparaisse. C'est le cas du S-49 devenu SS-49 (classe 633RV) transformé en RZS-50. Il a été transformé en musée à Balaklava.

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